Valérie Touzé 06 35 30 02 50
Thérapies de couple et consultations individuelles adolescents- adultes

Psychologue clinicienne

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Valérie Touzé 06 35 30 02 50

SEXOLOGIE / AU-DELA DU CLITORIS

LSD, la série documentaire sur France culture consacre 4 épisodes à l’histoire du clitoris (organe bulbo-clitoridien) sous divers aspects, de ses premières représentations artistiques (4000 ans avant JC), politiques, médicales jusqu’à à nos jours,  

Episode 1 : Archéologie du clitoris

Episode 2 : Panique sexuelle

Episode 3 : Se reconstruire

Episode 4 : Tout le plaisir est pour moi

Si dès 1559 l’anatomiste Realdo Colombo en livre une première représentation (incomplète) en livrant  que  le clitoris est par excellence le siège du plaisir de la femme, le clitoris par la suite va pâtir d’un manque de recherche à son sujet. Ce n’est qu’en 1998, que l’on découvre l’anatomie complète du clitoris ! En 2016, grâce à Odile Fillod, chercheuse, on découvre le clitoris en 3D lequel va enflammer la toile. Et en 2017, l’anatomie est véritablement représentée dans un manuel scolaire. Enfin, on peut découvrir dans toute son ampleur cet organe du plaisir. On ne connaissait essentiellement de cet organe que sa partie immergée, et non sa prolongation interne en forme de V qui mesure environ 10 cm de long. Il a une innervation dense comparable à celui du pénis. Ses deux arcs sont composés de tissus caverneux et érectiles exactement comme le pénis. Le sexe masculin qui a une fonction de plaisir mais aussi de reproduction lui a été étudié depuis longtemps sous toutes ses coutures. Comme le clitoris a un rôle exclusivement érotique, on comprend mieux pourquoi les cultures profondément patriarcales ont préféré l’ignorer et parfois le diaboliser. Il trouble l’ordre moral.

Au XXème siècle, le mouvement féministe en fera une sorte d’étendard pour mettre en avant la libération de la femme. En effet, plus la femme connait son corps, l’explore, s’écoute, plus la femme gagne en liberté d’agir, de penser, d’être. Cette connaissance précise du clitoris, organe du plaisir accompagne le désir des femmes d’avoir une sexualité non pas plus libérée mais une sexualité plus adaptée à leur sensation. On a considéré trop longtemps qu’une sexualité adulte était une sexualité forcément génitale. Il ne s’agit pas de vouloir exclure la pénétration qui apporte plaisir aux hommes et à leur compagne mais elle ne doit pas être une pratique exclusive dans le rapport d’autant que la pénétration vaginale ne procure plaisir aux femmes que par stimulation du clitoris au travers des parois du vagin. Encore trop de couples pensent que seule la pénétration permet d’atteindre l’orgasme ! C’est une option pas une obligation. Et parfois des hommes vantaient des pratiques vaginales qui font mal comme si une bonne sexualité devait être « hard », transgressive. Ce qui est faux puisque l’organe du plaisir reste le clitoris. Tous les orgasmes sont des extensions de la perception, excitation à partir de cette zone.

Aujourd’hui et en partie grâce à une véritable connaissance de leur corps en général et du clitoris en particulier, les femmes s’écoutent mieux. Même si le clitoris « ce petit bouton » comme certains le nomment peut avoir une fonction explosive, orgasmique, il peut être aussi le vecteur d’un moment doux, sensuel qui dure, se module, se prolonge. Il est excitable grâce à des caresses, la langue, des frottements, un vibromasseur ou grâce au va et vient de la pénétration, c’est selon. Lorsqu’il est excité, il se remplit de sang et libère de l’ocytocine (hormone du plaisir). Aux femmes de déconstruire les constructions sociales de la sexualité et de s’en libérer au profit de leurs véritables aspirations qu’elles doivent découvrir, s’approprier, maîtriser d’autant que la société a souvent cherché à les murer dans leur rôle de mère ou de compagne. La femme n’est pas passive, elle est sujet de sa sexualité, de son plaisir. Il est essentiel que les femmes prennent la parole sur leur sexualité. Ce clitoris si longtemps bafoué est le symptôme de l’étouffement même de son plaisir.

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